Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le débat interdit

27/07/2010 14:29

Le débat interdit


« Honte aux pays où l’on se tait » disait Georges Clemenceau pour réveiller les Français.
Au moment où la présence militaire en Afghanistan suscite de grands débats politiques en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, la classe politique française est muette.
Les révélations du site américain Wikileaks d’hier confortent la thèse de tous ceux qui dénoncent la manière dont est conduite cette guerre et l’impasse dans laquelle se sont placés les Etats-Unis.
En France le silence est total pour deux raisons.
Tout d’abord le retour dans l’OTAN et le soutien aveugle aux Etats-Unis mis en œuvre par le Président de la République s’avère être un véritable constat d’échec. Contrairement à ce qui avait été promis, loin de peser davantage, notre pays en abandonnant sa position singulière d’indépendance ne vaut plus grand-chose. Reconnaître l’embourbement, comme je l’avais annoncé il y a deux ans, les opérations de l’OTAN en Afghanistan, ce serait bien sûr pour tous les soutiens du Président avouer la faiblesse de sa politique internationale.
La seconde raison c’est l’atlantisme viscéral du Parti Socialiste qui n’a pas de politique étrangère bien arrêtée et qui ne joue pas son rôle d’opposition.
Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train de perdre cette guerre car, comme les Anglais, puis les Russes, on ne peut pas tenir ce pays montagneux et très particulier sans au moins 300 000 hommes.
Nous l’avions dit à quelques uns en Commission des Affaires Etrangères et de la Défense réunis l’été 2008. La débâcle qui se prépare va déstabiliser un peu plus le Pakistan au risque d’embraser toute la région.
Voilà pourquoi la France, si elle était encore la France, devrait faire entendre sa voix beaucoup plus nettement pour retirer ses troupes et proposer une solution politique. Il y a urgence.
NDA






Partis de poche : l’UMP très loin devant

26/07/2010 23:13

Partis de poche : l’UMP très loin devant


Le «parti de poche» est-il une spécificité de l’UMP ? Le PS n’aurait-il pas, dans ses tiroirs, plusieurs spécimens de ces formations hétérodoxes (découvertes à travers les chèques que Liliane Bettencourt aurait adressés à l’«Association de soutien à l’action d’Eric Woerth» et à l’«Association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy»)? Le 30 juin dernier, François Fillon, interpellé à l’Assemblée nationale sur ce sujet, avait affirmé : «Il y en a (…) sans doute autant à gauche qu’à droite.»
Pour vérifier, Mediapart s’est lancé dans une tentative d’inventaire des partis de métropole. Comme les comptes des années 2009 et 2010 n’ont pas encore été rendus publics, nous avons épluché le répertoire des quelque deux cents formations «ayant satisfait à leurs obligations légales» en 2007, l’année clef des élections présidentielle et législatives. A cette époque, les jeunes micro-partis des ministres Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Rama Yade ou Benoist Apparu n’existaient pas encore, pas plus que les formations des députés UMP Franck Riester ou Jean-François Lamour. Le rythme des lancements s’est emballé ces derniers mois…
Après plusieurs jours passés à décortiquer le répertoire de 2007, il s’avère impossible de livrer une typologie exhaustive, une poignée de partis restant «mystérieux». Mais l’exercice ne laisse aucun doute : les structures satellites sont d’abord une spécialité de l’UMP.

clip_image002 Dans la galaxie socialiste

 

La rue de Solferino condamne le principe même des «partis de poche», qui permettent aux particuliers aisés de multiplier les dons à leur famille politique (légalement plafonnés à 7.500 euros par an et par parti). Le trésorier du PS, Régis Juanico, jure les «surveiller comme le lait sur le feu». Mediapart, toutefois, en a déniché quelques-uns – sans compter qu’une poignée a bien dû nous échapper. Tous ces micro-partis ne soulèvent certes pas les mêmes questions, selon qu’ils ont une assise nationale ou locale, incarnent une vraie tendance ou non, collectent ou pas des dons.

• «Dessinons l’avenir avec Alain Girard» : dédié au maire socialiste de Crosne (Essonne), c’est un pur parti de poche. Ses comptes montrent quelques cotisations d’adhérents (45 petits euros en 2008), ainsi que des contributions d’élus municipaux (16.844 euros en 2008), mais il collecte aussi des dons de personnes physiques : 1.100 euros en 2006, 7.680 en 2007, 3.680 en 2008. Si ces sommes restent mineures, elles viennent aujourd’hui parasiter la communication de la rue de Solferino… En 2008, année des municipales, 16.635 euros ont ainsi été déboursés pour «prise en charge de dépenses électorales»… Alain Girard a certes quitté le PS en 2009, pour rejoindre le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, mais il vient tout juste de rentrer au bercail (début juin).

• «Aimer Angers» : cette formation du maire PS, Jean-Claude Antonini, n’engrange «par choix» aucun don, comme l’attestent les comptes de 2006, 2007 et 2008. Pour l’entourage de l’édile, elle n’a rien à voir avec les «partis de poche», réseaux parallèles de collecte de dons. «Aimer Angers» fonctionne essentiellement avec les contributions versées par les élus de la majorité angevine. Et vit surtout sur ses réserves – qui dépassaient les 200.000 euros en 2008 ! Ces dernières ont par exemple servi à l’achat de sondages politiques – que le maire refuserait, selon un proche, «de faire payer par la ville». Elles ont surtout financé la campagne municipale de 2008… A la mairie, on ne voit dans tout cela «aucun problème moral», tout en concédant n’en avoir jamais discuté avec le trésorier du PS. Ça ne devrait plus tarder… Au passage, l’entourage de Jean-Claude Antonini explique être «en relation avec des socialistes d’autres villes France», qui songent à copier le «modèle»… Déjà, à Toulouse, les élus du conseil régional disposent de leur «Union des socialistes pour Midi-Pyrénées» (86.786 euros de réserves fin 2008). Ce type de structure «autogérée», en effet, s’avère bien pratique pour les «menues» dépenses (plutôt que de faire appel systématiquement aux fédérations départementales du PS)…

«Francheville au cœur» : ce micro-parti supporte René Lambert, maire PS de la banlieue lyonnaise. Lui non plus ne collecte pas de don ; il vit grâce aux seules cotisations de ses adhérents. En 2008, année d’élections municipales, 13.000 euros ont été décaissés… Montant de la cagnotte en réserve : 16.756 euros.

Les trois prétendants à l’investiture socialiste en 2006, Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, soumis à des primaires internes, ont à l’époque créé une formation pour porter leur courant. Ces formations furent respectivement baptisées «Désirs d’avenir», «Rassemblement pour la démocratie et la solidarité» et «Agir pour l’égalité». En 2006, le premier avait capté 92.675 euros de dons, la deuxième 162.060 euros, la troisième 84.564 euros. Les primaires terminées, qu’ont-ils fait de leurs micro-partis ?

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Ségolène Royal a continué de faire vivre Désirs d’avenir, en tant que formation politique, jusqu’à la fin de 2008 (après avoir amassé 86.424 euros de dons en 2007 et 97.322 euros l’année suivante). En 2008, les cotisations des adhérents ont par ailleurs atteint la somme de 144.331 euros. Depuis, la structure fonctionne en «association loi 1901», un statut qui lui procure avantages et inconvénients : les dons ne sont plus plafonnés, mais plus du tout défiscalisés ; les comptes ne sont plus vérifiés par la Commission nationale chargée de contrôler le financement de la vie politique, mais Désirs d’avenir n’a plus le droit de subventionner une campagne électorale à hauteur de plus de 4.600 euros. Toutefois, si Ségolène Royal voulait exploiter ses réserves pour financer demain une nouvelle candidature, elle aurait tout loisir de redemander l’agrément «parti politique» à la Commission – qui n’aurait pas réellement les moyens de s’y opposer. 

 clip_image006Dominique Strauss-Kahn : son micro-parti (dépourvu d’adhérents) s’est un peu assoupi, avec 10.400 euros de dons recueillis en 2007, puis seulement 4.000 euros en 2008. Le patron du FMI peut toutefois «réveiller» sa structure à tout moment… A noter : la Commission a reproché au trésorier de ne pas respecter les règles sur la distribution de «reçus» aux bienfaiteurs (indispensables pour que la régularité des dons soit vérifiée). 

clip_image008Laurent Fabius : «Agir pour l’égalité» (sans adhérent) a touché 3.050 de dons en 2007, puis 7.975 euros en 2008. Cette année-là, il lui restait 10.556 euros de réserves. Pour Régis Juanico, trésorier du PS, «c’est une structure dormante, comme celle des strauss-kahniens»; il compte les prier d’abandonner leur statut de parti.

• Manuel Valls : encouragé par le «précédent» de 2006, le député de l’Essonne, challenger déclaré pour les primaires de 2011, a lancé son micro-parti en décembre dernier, pour récolter des dons et financer sa campagne interne. Selon lui, il s’agissait de combler un vide : la rue de Solferino n’a toujours pas annoncé quelle somme serait attribuée aux différents candidats… Manuel Valls craint, si un poids lourd se présentait, d’être défavorisé. Baptisé «A Gauche, besoin d’optimisme», sa structure devrait cependant mettre la clef sous la porte, à la demande du trésorier du PS. Au passage, il faut noter que le représentant de l’aile droite du parti socialiste n’en est pas à son coup d’essai. En réalité, dès juin 2008, Manuel Valls avait créé un premier think-tank au statut de formation politique, «Cercle 21, gauche et modernité», dissous en décembre 2009. Le courant «L’Espoir à gauche», piloté par Vincent Peillon, avait envisagé de suivre son exemple, mais n’est jamais passé à l’acte.

Aujourd’hui, que vont devenir ces formations satellites ? Mardi 20 juillet, l’ancienne garde des Sceaux, Elisabeth Guigou, a réclamé la prohibition pure et simple des micro-partis, au PS comme ailleurs, qui constituent à ses yeux un «contournement de la loi sur le financement de la vie politique». Pour l’heure, à l’Assemblée nationale, le groupe socialiste planche sur plusieurs propositions de loi, pour interdire les doubles adhésions aux parlementaires (comme à leurs suppléants), mais aussi pour plafonner les dons à 7.500 euros tous partis confondus.
Enfin, il faut noter qu’à gauche, le PS n’a pas le monopole des micro-partis. En 2008, le député Jean-Pierre Brard, ancien-PCF, leader du CAP (Convention pour une alternative progressiste), s’appuyait localement sur le «Comité des citoyens montreuillois» (16.555 euros de dons en 2007, 1.768 euros en 2008). Egalement au CAP, l’ancien communiste Gaston Viens, maire d’Orly de 1965 à 2009, bénéficiait lui du soutien d’«Arias 94» (7.774 euros de dons en 2007, 3.065 en 2008).
Côté Parti radical de gauche, on tombe également sur l’«Association démocratie et liberté» (basée à Fleurance), placée au service du sénateur du Gers Raymond Vall (330 euros de dons en 2007, 1.755 euros en 2008). 
A l’arrivée, la gauche, avec ses initiatives isolées, semble bien à la traîne de la majorité. A l’UMP, il s’agit d’un véritable système, encouragé par le siège, qui a diffusé sur son site – jusqu’au vendredi 23 juillet – un véritable mode d’emploi du parti de poche à l’intention de ses élus (si le document a été supprimé, la version téléchargée par Mediapart reste disponible ici).

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Dans l’orbite de l’UMP

 Puisqu’il faut bien faire un tri, laissons de côté les vrais «clubs», qui incarnent une sensibilité à l’UMP, organisent leur lot d’activités, et disposent d’adhérents en chair et en os (tels «France.9» de François Fillon, «Le Chêne» gaulliste de Michèle Alliot-Marie, «Dialogue et Initiative» de Jean-Pierre Raffarin, «Génération France.fr» de Jean-François Copé, le «Forum des républicains sociaux» de Christine Boutin, voire «La Gauche moderne» de l’ex-socialiste Jean-Marie Bockel) – même si certains drainent des fonds considérables.
Concentrons-nous plutôt sur les micro-partis à vocation locale, qui permettent aux élus de financer leurs campagnes à domicile. Parmi les ministres, Christian Estrosi (à l’Industrie), maire de Nice, jouit ainsi d’une structure «maison», «Alliance Méditerranée-Alpes» (21.605 euros de dons en 2007, 64.155 euros en 2008). Idem pour le secrétaire d’Etat aux transports, Dominique Bussereau, qui dispose d’une «Association pour l’avenir de la Haute Saintonge et de la Saintonge atlantique» (seulement 395 euros de dons en 2007, 750 euros en 2008)…
Pour appréhender l’ampleur du phénomène chez les parlementaires UMP, voici en vrac quelques exemples de structures (repérées sur la liste de 2007 malgré des noms souvent abscons):

La députée Françoise de Panafieu a bénéficié pendant 4 ans d’un maxi-parti de poche, «Pour un Paris gagnant», chargé par l’UMP de compléter le financement de sa campagne municipale de 2008 (337.440 euros de dons amassés en 2007, 272.985 euros en 2008). Voir l’article de Mediapart.

Le député du Val-d’Oise Georges Mothron a pu s’appuyer sur «Argenteuil que nous aimons »: 435 euros de dons en 2007, 13.765 euros en 2008 (dont 1.800 illico reversés à l’UMP).

• Le député de Seine-et-Marne Yves Jégo (ancien ministre de l’outre-mer dans le gouvernement Fillon) a développé le «Mouvement des Seine-et-Marnais» : 25.745 euros de dons en 2007, 38.104 euros en 2008. Sa spécificité ? Yves Jégo a reproduit, à son échelle, une sorte de «Premier cercle» (ce «club » imaginé par Eric Woerth pour regrouper les plus gros bienfaiteurs de l’UMP). Son nom ? «Fidelis». Pour le rejoindre, il suffit de débourser 1.000 euros… «Vous souhaitez avoir un lien direct avec Yves Jégo?, invite la réclame (reproduite ci-dessous). (Avec Fidelis), soyez son invité privilégié à des conférences, soirées, ou manifestations…»

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Le député du Val-de-Marne Gilles Carrez (pilier du groupe UMP à l’Assemblée, en tant que rapporteur général du budget) a étoffé son micro-parti à Champigny, baptisé «Convergences»: 9.075 euros de dons en 2007, 17.855 euros en 2008. En 2007, cette ville était d’ailleurs un repère de «micro-partis», puisque Vincent Chriqui (un jeune fidèle de François Fillon, aujourd’hui à la tête du Conseil d’analyse stratégique à Matignon), avait aussi créé «Convergences Champigny», pour tenter de s’implanter – battu aux dernières municipales, il s’est depuis «relocalisé» dans l’Isère…

• Le député de Paris Claude Goasguen, maire du XVIe arrondissement, a bénéficié de l’«Union pour l’avenir du XVIe Sud»: 38.890 euros de dons en 2007, 43.413 euros en 2008 (année où ce micro-parti a pris en charge 2.609 euros de «dépenses électorales» aux municipales)…

• Le député des Hauts-de-Seine Patrick Balkany, vieil ami de Nicolas Sarkozy, a pu compter sur le «Rassemblement pour Levallois»: 70.453 euros de dons en 2007, 89.754 en 2008. Dans ce département, on peut citer aussi l’ex-député Philippe Pemezec, dont l’élection en 2007 a été annulée par le Conseil constitutionnel (son compte de campagne ayant été rejeté)… Philippe Pemezec, réélu maire du Plessis-Robinson, avait le soutien en 2007 d’«Idées-Force» (67.175 euros de dons cette année-là, 66.155 euros en 2008).

•  Le député du Rhône Dominique Perben (battu au premier tour des municipales de 2008 dans son arrondissement) a profité de «Lyon nouvel horizon»: 111.015 de dons en 2007, 214.931 euros en 2008 (dont 98.322 euros dépensés en «communication»).

• Le député des Bouches-du-Rhône Richard Mallié (questeur de l’Assemblée nationale, c’est-à-dire en charge des deniers du Palais-Bourbon) ne s’est pas caché derrière son petit doigt, puis que son parti de poche marseillais s’appelle «Les amis de Richard Mallié»: 92.680 de dons en 2007, 36.142 euros en 2008.

• Le député Dominique Dord s’est appuyé – chichement – sur «Action Savoie première» : 235 euros de dons en 2007, 200 euros en 2008. Avec «Savoie d’aujourd’hui», son collègue Michel Bouvard a collecté, de son côté, 2.814 euros, puis 3.285 euros.

• La sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller a pu compter sur son parti local, l’«Union pour Strasbourg» : 2.462 euros de dons en 2007, 671 euros en 2008. Cette dernière année, 45.927 euros ont été, très officiellement, affectés au financement de campagnes électorales…

• Le député du Tarn, Bernard Carayon, a bénéficié du soutien de «Vivre ensemble pour le Tarn»: 1.430 euros en 2007, 25.370 euros en 2008.

A ce stade, la somme des dons amassés par cette seule douzaine de micro-partis atteignait déjà plus de 770.000 euros en 2007 ; plus de 820.000 euros en 2008…

A cette cagnotte, il faudrait bien sûr ajouter les montants récoltés par les micro-partis des élus de base (maires, etc.)… A titre purement illustratif, on peut citer:

•  «Réussir en Dordogne», derrière le maire de Sarlat, Jean-Jacques de Peretti, ex-conseiller de Jacques Chirac et ministre d’Alain Juppé (21.887 euros de dons en 2007, 34.940 euros en 2008).

•  «Sud-Est toulousain pour tous», au service de l’ancien maire Jean-Luc Moudenc (4.000 euros de dons en 2007, 15.010 en 2008).

•  «Union pour le Val-de-Marne», aux côtés de Christian Cambon, ex-sénateur  (3.500 euros en 2007, 0 en 2008).

Sans oublier les exemples piochés parmi les autres composantes de la majorité :

• Le radical valoisien Gérard Tremege, maire de Tarbes, a pu compter pour les municipales sur «Tarbes 2008» (1.415 euros de dons en 2007, 3.400 euros en 2008).

• L’ancien socialiste Philippe Sanmarco (aujourd’hui Gauche moderne), élu municipal à Marseille, avait sa «Convention citoyenne» (625 euros de dons en 2007, 829 euros en 2008).  

La démonstration peut sans doute s’arrêter là. «Statistiquement, c’est vrai», les micro-partis touchent davantage la droite que la gauche, reconnaît François Logerot, le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Lundi 19 juillet, François Fillon a voulu relativiser : «L’important, c’est que ce soit transparent, et c’est transparent.» Mais dès le lendemain, le député Pierre Méhaignerie, centriste de l’UMP, se déclarait favorable à «une réglementation de toutes ces associations parallèles»

Mathilde Mathieu

http://www.gaullisme.fr/?p=8497 






L'UMP l'a chassé, DLR n’en a pas voulu, De Villepin non plus : le mascarille local crache le venin de la désinformation !

26/07/2010 22:43

L'UMP l'a chassé, DLR n’en a pas voulu, De Villepin non plus : le mascarille local crache le venin de la désinformation !


Il semblerait qu’un  valet dévolu au FN ait décidé de s’en prendre à DLR par le biais d’une information biaisée. En effet celui- ci  fait de François Xavier Villain, Député – Maire de Cambrai, un député DLR. Rien de plus faux cher Monsieur. L’Assemblée Nationale ne compte qu’un seul député DLR. Celui – ci est Nicolas Dupont – Aignan. Le tableau suivant indique le classement plus qu’honorable de notre député. 

Noms 

 

Classements 

 

Interventions 

 

En séance 

 

En com-mission 

 

Rapports

 

 

Proposition de lois 

Questions 

 

Nicolas Dupont Aignan 

260ème

19

 

 

14

 

 

5

 

 

0

 

 

1

 

 

84

 

 

Voilà le bilan plus qu’honorable de notre Député qui, je le rappelle, arrive à concilier également dans un même temps la gestion de sa commune de Yerres (Essonne) depuis 1995 (réélu dernièrement avec plus de 70 % de suffrage) ainsi que la présidence de notre mouvement. Chez DLR,  nous n’avons certainement pas besoin de leçons venant d’un fanfaron dont l’unique signature en politique aura été cette inconstance caractéristique qui l’aura amené dans le giron du FN. 

Le comité local DLR



Commentaire de Anthéa (27/07/2010 14:35) :

Mr François Xavier -Villain siège à l'assemblée nationale comme non inscrit. Votre Mascarille devrait revoir ses sources en effets !





Directeur d’une maison de jeunes à Grenoble dans les années quatre-vingts

26/07/2010 21:45

Directeur d’une maison de jeunes à Grenoble dans les années quatre-vingts


J’ai été directeur d’une importante maison de jeunes (et de la culture, ajoutait-on) à Grenoble en 1979 et 1980. J’ai habité plusieurs années la Villeneuve, très précisément (les adresses ont leur importance à la Villeneuve) au 10 galerie de l’Arlequin. Formé dans les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, j’avais quitté mon poste de professeur du secondaire pour revenir à ma passion première : les adolescents difficiles. Ma formation s’est faite dans la banlieue parisienne entre Villeneuve la garenne et Bezons dans ce monde des cités. J’ai été imprégné de pédagogie par projet selon les principes de Piaget, dans une atmosphère héritée du mouvement ouvrier, très marqué par le syndicalisme et l’église catholique, les deux étant d’ailleurs très interpénétrés : entre jeunes de la JOC et des JC, les discussions et la camaraderie étaient la règle. Il n’y avait pas délinquance dans ce temps-là : dans la banlieue rouge, la référence c’était l’ouvrier P3 outilleur, l’aristocratie ouvrière. Il était hors de question de voler ou de manquer l’école. L’accès aux responsabilités supposait la perfection dans son métier et dans sa vie sociale. L’ascension sociale par le travail et l’instruction étaient la règle et avaient une finalité : l’émancipation du peuple et de la classe ouvrière.
Avec des études supérieures et une solide expérience de terrain, j’ai été recruté par une grande fédération de maisons de jeunes et de la culture et me suis retrouvé à la tête de la maison du quartier de l’Abbaye, entre la Villeneuve et le centre ville, où parmi les nombreuses expériences sociales entreprises par la municipalité Dubedout, l’objectif était de sédentariser les gitans. Je me suis retrouvé rapidement en complète dissonance avec ce milieu : pour l’institution, les « jeunes » étaient par définition des victimes de la société. Ils n’étaient pas responsables de leur situation. Pour la mairie et pour les associations, le seul indicateur de performance était la quantité de moyens déversés sur le quartier. Le mot « jeune » avait une dimension sacrée, christique, et aller aux jeunes était vivre une sorte de chemin de rédemption. Une de mes collègues, directrice d’une maison voisine, en avait même épousé un, dans un double mouvement de dérision vis-à-vis de l’institution du mariage et de fusion compassionnelle avec un « jeune ».
Je me suis très rapidement retrouvé marginalisé avec ma pratique basée sur la responsabilisation individuelle et le sens du collectif, et mes tentatives d’instaurer le principe de régulation des transgressions des normes. « Norme, mais de quelle norme parles-tu?  Nous ne sommes pas là pour cautionner la société bourgeoise ». Il n’y avait donc aucune norme. Les familles ne payaient pas leur loyer et attendaient le dernier moment pour se contenter de glisser le papier bleu dans la boîte aux lettres de l’assistance sociale. Dans les sorties de ski que j’organisais avec « les jeunes », ceux-ci me donnaient leurs lunettes à porter quand il n’y avait pas de soleil pour les reprendre ensuite « Tu es payé par la mairie pour t’occuper de nous ». L’assistanat généralisé était la seule règle. Rien n’était assez beau : on payait aux « jeunes » les plus beaux équipements. Les « jeunes » arboraient narquois l’argent du chômage en précisant qu’ils refusaient de contribuer à quoi que ce soit. Seulement, l’être humain garde un fond de dignité et n’a que mépris pour ceux qui les transforment en objet compassionnel : la somptueuse maison des jeunes (conçue par des sociologues) fut incendiée. Ma proposition de créer des espaces en fer et en béton vide qui ne vivrait que de ce qu’y créerait les « jeunes » (avec de l’argent attribué uniquement sur la base d’un projet) fut considérée comme « de droite » car justifiant le désengagement budgétaire de l’Etat.
Un jour, des Siciliens vinrent s’installer dans le quartier et échangèrent des tirs avec les gitans. Ceux-ci se replièrent dans leur campement de Briè-et-Angonnes. Je fis la réflexion en réunion qu’il y avait une situation de surencadrement et que nous pourrions proposer aux éducateurs d’aller travailler dans un autre quartier à forte délinquance, le Mistral. « Mais tu t’en prends à l’emploi! » « Ah bon, il vous faut des pauvres pour justifier vos emplois ». Ma descente aux enfers était commencée, elle fut arrêtée par la médecine du travail, lasse des dépressions et suicides sur ce genre de postes, me retrouvait sans emploi, quittait la ville et changeait complètement de profession. J’ai eu de la chance : j’avais commencé à travailler à un plan d’action éducative avec le proviseur du Lycée Jean-Bart, André Argouges. Celui-ci se battait comme un beau diable pour obtenir une clôture pour son lycée, las des incursions de « jeunes » pénétrant dans les classes pour agresser les lycéens (NB : dans cette novlangue, les lycéens ne sont pas des « jeunes »). Les éducateurs l’ont traité de réactionnaire, arguant que les crédits seraient mieux employés à créer de nouveaux postes d’éducateurs qu’à faire une clôture. Deux ans plus tard, André Argouges a été assassiné par une « jeune » entrée indûment dans l’établissement, qui lui planta une paire de ciseau dans le cœur.
J’ai pu engager un éducateur, Mohamed, venu des bas-fonds et qui connaissait les règles du jeu de ce milieu, qui partageait mes convictions et avec lequel nous pratiquions une pédagogie directive et énergique avec les « jeunes ». Il fut licencié lui-aussi mais ne retrouva pas d’emploi. J’appris quelques années plus tard qu’il s’était suicidé.
Et la Villeneuve ! Le laboratoire social de la municipalité Dubedout. J’habitais au 10, la montée des éducateurs, entre des appartements de réinsertion. Quand je prenais l’ascenseur avec mes voisins, on était au courant de mes critiques de la politique municipale et j’étais accusé de « faire le jeu de la droite ». Tout mon environnement social s’effondrait : soit je faisais taire mon esprit critique, soit je quittais la ville. Au 110, c’était une autre affaire : c’était la montée des bobos, des copropriétés (les appartements de la Villeneuve sont tous magnifiques : ce n’est donc pas la nature de l’immobilier qui est en question!) où se réunissaient les notables du parti socialiste sous la férule de l’élu en charge du socio-cul, René Rizardo. Les bobos envoyaient leurs enfants au collège expérimental de la Villeneuve. On y pratiquait le pédagogisme avant l’heure, les méthodes non-directives, ce qui veut dire que seuls les enfants ayant un soutien à la maison s’en sortaient tandis que ceux originaires d’un milieu populaire sombraient. Entre, il y avait « le peuple », les objets et les sujets de l’expérimentation. On y appliquait les mêmes principes : l’environnement de la Villeneuve était au départ magnifique et a été saccagé : la seule décision fut de transférer l’entretien du parc sur le budget municipal, au nom de “c’est la faute aux conditions socio-économiques”1.
J’ai eu de la chance. Je suis parti loin, très loin, ai repris mes études, ai eu et ai toujours une vie passionnante. Mais je retenais de ma formation initiale d’historien et d’éducateur que priver les hommes de tout projet, les déresponsabiliser, ne leur donner aucune perspective qu’ils soient capables de construire eux-mêmes ne pouvait mener qu’à la barbarie. Cette prophétie était à l’époque une intuition d’un jeune homme encore en formation : elle est aujourd’hui une réalité objective, analysée et logique, produite par les savants fous du socio-cul.
Sur ce tissu social pourri fleurit aujourd’hui le trafic de drogue dans ce qui est la ville la plus criminelle de France. Ah, si une chose a changé : le lycée Jean Bart a sa clôture et s’appelle désormais le lycée Argouges.
Jules D.
 
  1. Ce qui est totalement faux : on trouvait du travail à cette époque et le sociologue (sérieux) Sébastian Roché a montré que l’essor de la délinquance n’est en aucune manière corrélé à la progression de la pauvreté qui interviendra…. avec la gauche au pouvoir ?





Le protectionnisme, au service de la croissance économique

26/07/2010 17:23

Le protectionnisme, au service de la croissance économique


Aujourd’hui, on constate bien que le libre-échange sans la moindre restriction est une catastrophe pour les pays développés, qu’il amène délocalisations et hausse du chômage. Comment dessiner des solutions pour demain ? A quel niveau ? National ou européen ?

Les solutions purement nationales

Beaucoup de choses peuvent déjà être faites au niveau national. De nombreux pays nous ont montré la voie. L’Allemagne a décidé de déplacer une partie du financement de sa protection sociale sur la TVA, transférant une partie de la contribution de son industrie sur ses importations. Beaucoup de pays (Japon, Corée du Sud, Allemagne), utilisent les normes pour mettre des barrières qui protègent leurs entreprises des importations en provenance de l’étranger.

Bref, à l’échelle de la France, il reste toujours possible d’adapter notre fiscalité pour réduire nos importations et encourager nos exportations. En revanche, l’utilisation des normes nationales est aujourd’hui rendue beaucoup plus difficile par le marché unique européen qui a transféré l’élaboration de ces normes aux instances européennes au détriment des Etats-nations. La question se pose donc de reprendre des prérogatives que des pays comme la Corée du Sud conservent…

La solution des droits de douane

Mais l’arme la plus efficace pour réguler les échanges commerciaux est sans doute le droit de douane. Keynes a évoqué plusieurs fois une telle solution, à la fois pour la crise des années 30, comme le montre ce texte publié par Yann, ou dans le cadre du système monétaire de l’après-guerre, comme évoqué par Edgar. Aujourd’hui, les écarts considérables de salaires invalident la plupart des thèses libre-échangistes, élaborées à un moment où les écarts de salaire allaient de 1 à 2 seulement. Aujourd’hui, l’avantage compétitif de la Chine, ce sont ses faibles salaires…

En réalité, l’ouverture commerciale provoque une pression de plus en plus forte à la baisse des salaires dans les pays occidentaux. Il est illusoire de croire que nous pourrons maintenir nos emplois et nos salaires dans l’industrie, comme le montre bien l’accélération du mouvement de délocalisation dans l’automobile. En revanche, des droits de douane compensatoires pourraient alors protéger nos emplois de la concurrence des pays aux salaires et/ ou aux monnaies faibles.

Comment les mettre en place ?

Des doits de douane pourraient être instaurés en compensation des écarts de salaires. Il suffirait de partir du différentiel de salaire moyen et de classer les produits selon la part de la main d’œuvre dans les coûts. Le droit de douane devrait compenser au moins 50% de l’écart de salaire entre deux pays. Ensuite, un deuxième droit de douane devrait compenser la sous-évaluation de la monnaie. On peut imaginer qu’une partie de ces droits de douane soit reversée aux pays ainsi taxés.

Il est bien évident qu’une telle proposition se heurte à tous les traités européens actuels. Cependant, l’échelle européenne semble la plus pertinente pour la mettre en œuvre, même s’il est peu probable que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne y adhèrent. La France devrait donc convaincre l’Italie et l’Espagne de mettre en place cette nouvelle politique commerciale, qui toucherait également les pays d’Europe de l’Est qui attirent toujours plus nos industriels pour transférer leurs usines.

Un tel cadre économique donnerait alors une viabilité aux implantations industrielles dans les pays les plus développés, tout en favorisant la hausse des salaires dans les pays émergents puisque le niveau des salaires ne serait plus un avantage compétitif aussi important.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






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